On avait donc pris la décision de partir sur plusieurs jours dans les Alpes, une sorte de faille spatio temporel.
Nous étions partit le 1er janvier, après avoir passé un réveillon de la Saint Silvestre pas folidingue, en boite de nuit dans ma ville natale, enfin c'était pas ouf.
On avait pas beaucoup dormi, mais le trajet de 6h s'était merveilleusement bien passé, sûrement dû à l'excitation. Il avait par ailleurs refusé de rencontrer ma maman quand je suis allée chercher ma valise et fête la bonne année à mes proches.
Durant ce séjour, on est tout les deux tombés amoureux. (...)
Les jours d'après étaient tourmentés entre la joie, la folie, mais aussi la peur.
Les relations à distance pour moi c'était inévitable, impossible, et je n'y croyais pas.
Je ne savais pas comment appréhender le reste, comment apprendre à le connaître en étant loin, comment envisager plus, alors qu'on avait pour l'instant partager que des soirées ou des rendez-vous de quelques heures.
Nous nous sommes revus une fois, puis deux, puis trois, en journée, il était hors de question que je le présente à ma famille alors que c'était tout frais, j'en avais déjà présenté (...)
Les jours avant son départ, nous avons continué de nous voir, de profiter de chaque moment.
Nous avons fait la fête, nous avons mangé au restaurant, nous nous sommes balader à deux, ou avec C et S.
Tout paraissait tellement irréel, mais je voulais profiter de chaque instant à ses côtés.
Je me souviens d'une soirée dans mon bar habituel, là ou je l'ai rencontré, il est venu avec C, et des collègues à lui. Il m'a présenté à eux, c'était marrant, qui aurait cru deux semaines plus tôt que je finirai au bar avec des militaires partout, pas ma libido en tout cas !
Ce soir là, (...)
Les jours qui ont suivis ce rencard étaient riches, autant en alcool qu'en émotions. Je partais du principe que du fait qu'il ne resterait plus très longtemps, il fallait que je profite un maximum de lui.
S, avec qui j'étais lorsque je l'ai rencontré, a participé à toutes nos soirées partagées, c'était fort intense.
La fois d'après notre rencard, il m'avait proposé un ciné, il a dit qu'il fallait qu'il récupère un véhicule, qu'il ne savait pas encore si ça allait fonctionner mais il allait faire au mieux. J'étais comme une gosse, en attendant la sentence. J'avais déjà (...)
Le lendemain de cette fameuse soirée, je me suis levée 2heures après son départ, morte de fatigue.
J'avais pensé à lui faire un message avant de dormir, lui demandant de me prévenir de leur arrivé au régiment, ce qu'il n'a pas fait directement.
Je me suis retrouvée au bureau (j'étais en alternance à l'époque) étoiles dans les yeux et papillon dans le ventre.
Ma superbe collègue de l'époque, a été mise au courant du déroulement de la soirée, et j'espérais secrètement un retour de sa part, malgré que je disais à mes fidèles amies "c'était juste comme ça, c'est pas (...)
Suz était à la maison pour interroger ma mère sur son passé, pour son mémoire d'étude. C'était un jeudi banal, le 23 novembre 2018 pour être exacte.
Il était convenu qu'elle fasse son interview et qu'elle rentre chez elle directement après, dans son studio au centre ville.
Elle et moi n'étions pas extrêmement proche, c'était l'ex d'un ancien ami à moi, nous avons pas souvent partagé des soirées.
Mais ce jour là, sous la douche, j'avais envie de sortir, d'aller faire la fête. Ignorant la fatigue qui s'en suivrait le lendemain, j'avais envie de revivre les soirées que je (...)
C'est avec beaucoup d'émotions que je reviens sur JI, avec beaucoup de souvenirs, et une nouvelle identité.
Je crois qu'à dernier mon écrit sur un ancien journal sûrement archivé, j'étais triste, perdue, et j'ignorais ce que ma vie deviendrait.
Je reviens, presque 4 ans plus tard, changée, grandis, et d'autres adjectifs qui montrent ces changements.
Il y a maintenant 2 ans et 3 mois, je rencontrais l'homme qui bouleversera ma vie et mon quotidien.
"Jamais un militaire, où alors juste pour une nuit pour assouvir un fantasme", elle était bien drôle cette pensée quand j'y (...)