Et la suite?
Les jours d’après étaient tourmentés entre la joie, la folie, mais aussi la peur.
Les relations à distance pour moi c’était inévitable, impossible, et je n’y croyais pas.
Je ne savais pas comment appréhender le reste, comment apprendre à le connaître en étant loin, comment envisager plus, alors qu’on avait pour l’instant partager que des soirées ou des rendez-vous de quelques heures.
Nous nous sommes revus une fois, puis deux, puis trois, en journée, il était hors de question que je le présente à ma famille alors que c’était tout frais, j’en avais déjà présenté tellement.*
J. était le premier que j’avais rencontré dans l’ordre des choses, si on peut dire les choses comme ça, les autres, c’était toutes sortes d’applications de rencontres, et ça n’avait pas duré plus de 4 mois. Et ça me faisait affreusement peur, j’avais peur que ça ne fonctionne pas encore une fois. Du coup j’ai gardé cette barrière assez longtemps.
Nous avons pu profiter d’un week-end entier ensemble, une copine m’avait prêté son appartement, et il était en vacances.
Il était venu me chercher à la Fac ce jour là, et j’étais tellement anxieuse parce que c’était notre première.
Ce weekend était merveilleux, hors du temps, nous avons fait la fête, et l’amour. Beaucoup trop de fois, c’était merveilleux.
Nous avons aussi réservé un hôtel avant Noël, entre chez lui et chez moi pour couper la poire en deux.
Tout était parfait pour qu’une relation puisse me combler. Mais je n’arrivais pas encore à totalement me lâcher.
Ce relâchement est arrivé en janvier 2019, quand nous sommes parties dans les Alpes, durant ce séjour, nous sommes tombés amoureux du paysage, mais nous sommes surtout tomber amoureux l’un de l’autre.