Journal intime d'une femme de militaire https://militarywife.journalintime.com/ Les Aléas, absences, présences, de la vie d'une femme de militaire. Rire, larmes, joie et tristesse mélangés, mais aussi beaucoup d'amour. fr 2021-05-14T17:46:01+02:00 https://militarywife.journalintime.com/Les-Alpes-notre-reve-eveille Les Alpes, notre rêve éveillé On avait donc pris la décision de partir sur plusieurs jours dans les Alpes, une sorte de faille spatio temporel. Nous étions partit le 1er janvier, après avoir passé un réveillon de la Saint Silvestre pas folidingue, en boite de nuit dans ma ville natale, enfin c'était pas ouf. On avait pas beaucoup dormi, mais le trajet de 6h s'était merveilleusement bien passé, sûrement dû à l'excitation. Il avait par ailleurs refusé de rencontrer ma maman quand je suis allée chercher ma valise et fête la bonne année à mes proches. Durant ce séjour, on est tout les deux tombés amoureux. On avait donc pris la décision de partir sur plusieurs jours dans les Alpes, une sorte de faille spatio temporel.
Nous étions partit le 1er janvier, après avoir passé un réveillon de la Saint Silvestre pas folidingue, en boite de nuit dans ma ville natale, enfin c’était pas ouf.
On avait pas beaucoup dormi, mais le trajet de 6h s’était merveilleusement bien passé, sûrement dû à l’excitation. Il avait par ailleurs refusé de rencontrer ma maman quand je suis allée chercher ma valise et fête la bonne année à mes proches.

Durant ce séjour, on est tout les deux tombés amoureux.
Pour commencer du paysage, où on s’est juré d’emménager là par plus tard, mais surtout l’un de l’autre.
Il y a eu les randonnées, dans un paysage de neige, nous étions absolument pas préparé à apercevoir la neige, si bien que nous étions absolument pas équipé, ce qui a valu des fous rires de son côté quand je dégringolais les descentes sur les fesses.

Et puis il y a cette fameuse journée, qui est pour l’instant la plus belle journée que nous avons passé ensemble selon moi jusque là. Nous avons fait une randonné, puis après celle-ci nous avons été aux termes, où là la tension sexuelle était palpable et électrique. Il y a failli avoir par ailleurs quelques accidents dans les bains ou dans la douche d’ailleurs. Je sourie en y repensant.
Et puis le restaurant, et le bar, et enfin cette nuit complètement déjantée, complètement bourré, je pense que toutes les pièces de l’Airbnb s’en souviennent.
Ce voyage nous aura permis de nous rapprocher, de découvrir une musique qui sera probablement notre ouverture de bal lors de notre futur mariage.

Nous avions en revenant tissé une relation sérieuse et solide, tellement solide que sur la route pour me ramener, il a proposé de s’arrêter dans sa famille.
Ce qui est pour moi une première.
J’ai donc rencontré sa famille, et lui la mienne après 2 jours passés chez lui.

Les Alpes, on y est retourné plusieurs fois, et le projet le plus fou se consolide de plus en plus, à la fin de son contrat, j’espère pouvoir déménager dans notre havre de paix.

Loin de l’armée, et de ce passé.

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2021-05-14T17:46:01+02:00
https://militarywife.journalintime.com/Et-la-suite Et la suite? Les jours d'après étaient tourmentés entre la joie, la folie, mais aussi la peur. Les relations à distance pour moi c'était inévitable, impossible, et je n'y croyais pas. Je ne savais pas comment appréhender le reste, comment apprendre à le connaître en étant loin, comment envisager plus, alors qu'on avait pour l'instant partager que des soirées ou des rendez-vous de quelques heures. Nous nous sommes revus une fois, puis deux, puis trois, en journée, il était hors de question que je le présente à ma famille alors que c'était tout frais, j'en avais déjà présenté Les jours d’après étaient tourmentés entre la joie, la folie, mais aussi la peur.
Les relations à distance pour moi c’était inévitable, impossible, et je n’y croyais pas.
Je ne savais pas comment appréhender le reste, comment apprendre à le connaître en étant loin, comment envisager plus, alors qu’on avait pour l’instant partager que des soirées ou des rendez-vous de quelques heures.

Nous nous sommes revus une fois, puis deux, puis trois, en journée, il était hors de question que je le présente à ma famille alors que c’était tout frais, j’en avais déjà présenté tellement.*
J. était le premier que j’avais rencontré dans l’ordre des choses, si on peut dire les choses comme ça, les autres, c’était toutes sortes d’applications de rencontres, et ça n’avait pas duré plus de 4 mois. Et ça me faisait affreusement peur, j’avais peur que ça ne fonctionne pas encore une fois. Du coup j’ai gardé cette barrière assez longtemps.

Nous avons pu profiter d’un week-end entier ensemble, une copine m’avait prêté son appartement, et il était en vacances.
Il était venu me chercher à la Fac ce jour là, et j’étais tellement anxieuse parce que c’était notre première.
Ce weekend était merveilleux, hors du temps, nous avons fait la fête, et l’amour. Beaucoup trop de fois, c’était merveilleux.
Nous avons aussi réservé un hôtel avant Noël, entre chez lui et chez moi pour couper la poire en deux.

Tout était parfait pour qu’une relation puisse me combler. Mais je n’arrivais pas encore à totalement me lâcher.

Ce relâchement est arrivé en janvier 2019, quand nous sommes parties dans les Alpes, durant ce séjour, nous sommes tombés amoureux du paysage, mais nous sommes surtout tomber amoureux l’un de l’autre.

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2021-03-09T11:02:23+01:00
https://militarywife.journalintime.com/Un-tout-nouveau-depart Un tout nouveau départ Les jours avant son départ, nous avons continué de nous voir, de profiter de chaque moment. Nous avons fait la fête, nous avons mangé au restaurant, nous nous sommes balader à deux, ou avec C et S. Tout paraissait tellement irréel, mais je voulais profiter de chaque instant à ses côtés. Je me souviens d'une soirée dans mon bar habituel, là ou je l'ai rencontré, il est venu avec C, et des collègues à lui. Il m'a présenté à eux, c'était marrant, qui aurait cru deux semaines plus tôt que je finirai au bar avec des militaires partout, pas ma libido en tout cas ! Ce soir là, Les jours avant son départ, nous avons continué de nous voir, de profiter de chaque moment.
Nous avons fait la fête, nous avons mangé au restaurant, nous nous sommes balader à deux, ou avec C et S.
Tout paraissait tellement irréel, mais je voulais profiter de chaque instant à ses côtés.
Je me souviens d’une soirée dans mon bar habituel, là ou je l’ai rencontré, il est venu avec C, et des collègues à lui. Il m’a présenté à eux, c’était marrant, qui aurait cru deux semaines plus tôt que je finirai au bar avec des militaires partout, pas ma libido en tout cas !

Ce soir là, il était différent, il était speed, il bougeait sans cesse, je sentais que quelque chose n’allait pas mais je comprenais pas quoi. Au fil de la soirée, je l’ai senti insistant.
J’avais profité de cette soirée pour le présenter à beaucoup d’amies à moi, elles étaient toutes conquises.
A un moment, S me glisse à l’oreille ce que, je pense, elle n’aurait probablement jamais du me dire "Ils ont tapé, ils ont pris de la C".
BOUM.
Je crois que ça a été l’effet d’une bombe pour moi, la drogue sous toute ses formes est quelque chose que je ne peux pas supporter, et savoir qu’il en avait pris m’avait incroyablement déçue.

Toute cette soirée là, j’étais distante, froide, et je lui faisais comprendre que je n’aimais pas son comportement. J’ai fini par lui dire que je savais, que je ne supportais pas la drogue, et que si il était comme ça, il valait mieux arrêter.
Ce soir là il m’a juré que c’était la seule fois, et qu’il n’avait pas l’intention de recommencer.
Je l’ai cru, et j’avais bien fait.

Tous ces souvenirs me ramènent forcément à la dernière soirée passée ensemble. Je pensais à ce moment là que je ne le reverrai plus jamais.
Avec S, nous avions décidé de fêter cela, différemment des dernières soirées, nous avons réservé une table dans un restaurant, et nous avions prévu de faire un tour de grande roue.
Ce soir là était différent, nous étions tous triste, car nous pensions tous que c’était la dernière soirée passée ensemble.
La soirée était formidable, mais au fond de moi je me sentais triste. Je n’avais pas envie de le quitter, je ne voulais pas mettre fin à notre relation.

Au moment des au revoir, je n’ai pas pleuré devant lui, nous nous sommes embrassés, et en partant en direction du studio de S j’ai craqué.

Nous avons échangé des messages, mais c’est seulement le lendemain, quand il était dans le bus en direction de son régiment, qu’il m’a envoyé ce message : "Comme tu le sais, je ne voulais pas me mettre en couple, mais ça c’était avant. Avant que je te rencontre. Je veux apprendre à te connaitre, après tout, 2 heure ce n’est pas si loin, et voyons ou cela nous mènes".

2 ans et demi, je suis éperdument amoureuse de cet homme.

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2021-03-05T15:29:53+01:00
https://militarywife.journalintime.com/Fatigue-alcool-bonheur-ou-malheur Fatigue, alcool, bonheur où malheur? Les jours qui ont suivis ce rencard étaient riches, autant en alcool qu'en émotions. Je partais du principe que du fait qu'il ne resterait plus très longtemps, il fallait que je profite un maximum de lui. S, avec qui j'étais lorsque je l'ai rencontré, a participé à toutes nos soirées partagées, c'était fort intense. La fois d'après notre rencard, il m'avait proposé un ciné, il a dit qu'il fallait qu'il récupère un véhicule, qu'il ne savait pas encore si ça allait fonctionner mais il allait faire au mieux. J'étais comme une gosse, en attendant la sentence. J'avais déjà Les jours qui ont suivis ce rencard étaient riches, autant en alcool qu’en émotions. Je partais du principe que du fait qu’il ne resterait plus très longtemps, il fallait que je profite un maximum de lui.
S, avec qui j’étais lorsque je l’ai rencontré, a participé à toutes nos soirées partagées, c’était fort intense.

La fois d’après notre rencard, il m’avait proposé un ciné, il a dit qu’il fallait qu’il récupère un véhicule, qu’il ne savait pas encore si ça allait fonctionner mais il allait faire au mieux. J’étais comme une gosse, en attendant la sentence. J’avais déjà sélectionner le film, Sauver ou Périr, avec Pierre NINNEY.
"Est-ce que tu peux ramener une copine à toi ? Pour avoir un véhicule je dois venir avec un collègue"
Merde.

C’était pas au programme ça, j’imaginais le cinéma à deux, où enfin nous échangerions un baiser langoureux, et sobre qui plus est.
J’ai alors proposé à S, qui a de suite accepté, elle fantasme sur les militaires, alors pour elle, c’était juste tellement benef d’en rencontrer un et d’envisager de passer la nuit avec.

Etrangement, avec lui, je ne pensais pas à me faire sauter, pas comme avec les d’autres, il faut savoir que j’avais énormément profité avant notre rencontre. Je voulais juste passer du temps avec lui, et profiter du peu de temps qu’il nous restait.

J’ai donc rejoint S, et attendu les deux militaires qui feraient de nos prochains jours un bonheur inouï.

A peine arrivé, nous avons été faire un billard. Ces moments étaient différents de notre rencard du marché de Noël. Elle était là la drague, les moments parfaits de deux personnes qui se cherchent.
Les regards qui se croisent, les sourires qui se mélangent. Tout était calculé pour me faire craquer.
Je le trouvais incroyablement beau, sexy, marrant, et tous ces adjectifs qui pourraient presque le définir comme parfait.

S s’entendait plutôt bien avec le collègue qui l’accompagnait, que nous appellerons C.

A un moment de la soirée, après plusieurs échanges de sourires, mon mili m’a proposé de sortir prendre l’air, tous les deux.
Je crois que mon cœur a fait un bond.

Nous avons fait le tour du parking, dans le silence pour commencer, il a fini par s’arrêter, et par demander LA question "Qu’est-ce que tu attends de moi M ? Qu’est-ce que tu veux vraiment?"
SILENCE
"Tu sais que je suis militaire, je peux pas envisager une relation pour le moment, nous habitons trop loin l’un de l’autre"
SILENCE, je m’attendais à ça honnêtement, j’avais discuté avec son collègue dans la soirée, et il m’avait dit que mon mili n’envisageait aucune relation pour le moment, pas avec son métier.

Je lui ai dit que je n’attendais absolument rien, que je voulais juste profiter du moment présent.
C’est là qu’il a choisi pour s’approcher, m’attraper les épaules, et poser ses lèvres sur les miennes.
Ce baiser, je m’en souviendrai toute ma vie, parce qu’à ce moment la seule chose que je me suis dite c’est " Dans quelle merde est-ce que je me suis mise encore ? "

Nous avons les jours qui ont suivis passer nos soirées ensemble, parfois une partie de la nuit, à faire la fête, s’embrasser, faire la fête picoler. S et C nous suivaient dans nos moments, et c’était juste tellement parfait.

Je dormais peu, j’arrivais au travail ou en cours complètement décalquée, mais ça m’importait, je voulais profiter du peu de temps qu’on m’offrait avec lui.

Je me souviens d’une soirée, ou nous avons acheter un énorme pack de bières avec S, où C et mon mili allait nous rejoindre chez elle avec deux énormes bouteilles de champagnes.
Je me souviens de cette soirée là, parce que c’est là que nous avons franchi ce pas.
C’était je pense, une semaine après notre baiser sur le parking.
S et C étaient fin bourrés, pas moi cette fois, j’étais extenuée par toutes ces soirées et l’alcool ingurgités, j’était couchée, et mon mili s’était couché à côté de moi.
Cette fois là, les baiser était plus fougueux, plus intense, et je nous rejoins dans la salle de bain de S, sur son lavabo, lui torse nuit, moi en soutien gorge.
Il m’avait regardé comme pour me demander si j’étais sûre. Et je me suis perdue dans ses bras, dans son corps.
Dans mes souvenirs, c’était pas la meilleure partie de jambes en l’air que j’avais eu, c’était rapide, maladroit, je pense qu’il n’avait pas énormément d’expériences, mais ça a rendu la chose tellement mignonne.

Et il y a eu ce fameux rendez-vous, où tout a basculé, ou je me suis dis que j’étais sérieusement dans la merde.
Il m’avait proposé à nouveau un cinéma, celui qu’on avait pas pu se faire, et cette fois, rien que nous deux.
Je l’ai rejoins au régiment, il m’a récupéré dans un véhicule Vigipirate, je me soutiens avoir rougi presque tous le long du trajet.
Avant le début du film nous avons été boire un verre, et c’était juste incroyable, parce qu’à ce moment là, j’ai découvert une nouvelle facette de lui.

Nous étions assis côte à côte, et nous avons parlé, beaucoup parlé, de nos vies, de nos habitudes, mais surtout de notre passé.
Je me souviens de tout ce soir là, de la façon dont il me l’a annoncé, de sa voix tremblante, de ses yeux triste, mais surtout, de ses larmes qui ont roulées sur sa joue.
Ce soir là il m’a annoncé une épreuve de sa vie qu’il a vécue, une épreuve qui je pense, change un homme, et sa famille, il m’a parlé qu’à 11 ans, la figure paternelle qu’il avait a pris une décision tellement égoïste, qu’encore maintenant il ne comprends pas, il m’a parlé que sa vie a bousculé du tout au tout à ce moment, que lui son frère et sa maman ont du quitter la Haute Savoie après cette épreuve. Qu’il en veut énormément à son père d’avoir pris la décision de partir de notre monde.
J’ai rien dit à ce moment là, j’ai essuyé ses larmes, et je l’ai pris délicatement dans mes bras.

Ce soir là, il a appris le harcèlement scolaire que j’ai vécu durant de long mois, il a appris le divorce de mes parents, mon passé compliqué avec les hommes.
Moi j’ai appris son adoption (mon mili est vietnamien), la mort de son père, son accident avant son entré à l’armée.

Mais ce soir là, autant lui que moi, nous avons appris qu’une relation "juste comme ça" allait être beaucoup trop compliquée, et que l’amour ne se calculait vraiment pas.
Ce soir là, je suis rentrée, et j’ai pleuré de longues minutes dans mon lit, en me disant que je n’aurai jamais du le revoir et qu’encore une fois, ma vie était injuste.

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2021-03-05T09:43:23+01:00
https://militarywife.journalintime.com/Et-si-ca-fonctionnait-pas-finalement Et si ça fonctionnait pas, finalement ? Le lendemain de cette fameuse soirée, je me suis levée 2heures après son départ, morte de fatigue. J'avais pensé à lui faire un message avant de dormir, lui demandant de me prévenir de leur arrivé au régiment, ce qu'il n'a pas fait directement. Je me suis retrouvée au bureau (j'étais en alternance à l'époque) étoiles dans les yeux et papillon dans le ventre. Ma superbe collègue de l'époque, a été mise au courant du déroulement de la soirée, et j'espérais secrètement un retour de sa part, malgré que je disais à mes fidèles amies "c'était juste comme ça, c'est pas Le lendemain de cette fameuse soirée, je me suis levée 2heures après son départ, morte de fatigue.
J’avais pensé à lui faire un message avant de dormir, lui demandant de me prévenir de leur arrivé au régiment, ce qu’il n’a pas fait directement.

Je me suis retrouvée au bureau (j’étais en alternance à l’époque) étoiles dans les yeux et papillon dans le ventre.
Ma superbe collègue de l’époque, a été mise au courant du déroulement de la soirée, et j’espérais secrètement un retour de sa part, malgré que je disais à mes fidèles amies "c’était juste comme ça, c’est pas grave si il m’écrit pas, toute façon il ne reste pas ici".

Finalement le verdict est tombé "Je suis désolé je me suis endormie directement en arrivant et la je viens de me réveiller, je suis en QL (une journée off pendant une opération sentinelle, dans le langage militaire)".
Nous avons discuté toute la journée, et les jours qui ont suivis.
Le courant passait bien, peut-être même trop bien, alors je restais sur mes gardes.
Il a fini par me proposer d’aller boire un chocolat chaud au marché de Noël le dimanche qui suivait.

Jusque là, quand je me retrouvais à arpenter les rues de ma ville, j’espérais l’apercevoir en train de patrouiller.
Il n’en était rien jusqu’au jour fatidique.

Dimanche, jour de notre premier "vrai" rencard :
On s’est retrouvé au centre ville, je l’avais attendu une dizaine de minutes.
Et là.
Désillusion la plus totale.
Le courant ne passait pas, je le trouvais inintéressant, basique, banale, bref il payait pas de mine sur le coup.

Je suis faite violence, "Allez M. Fais toi violence peut-être qu’il est plus intéressant que tu le penses".
J’ai eu raison de persévérer, au début je répondais à peine à ses paroles, mais au fil de la discussion, je me suis intéressée de plus en plus.
Il m’a offert le chocolat chaud, et nous avons fait le tour de la ville.
Je rigolais, il me taquinais, c’était génial.
Après cet après-midi passé, il m’a raccompagné à l’arrêt de bus.
Je crois qu’il devait être 19h, mon dernier bus était à 21h.
J’ai fini par prendre celui de 21h tellement nous avons discuté.

Son message suivant indiquait une suite intéressante :"C’était super, merci beaucoup, on se revoit vite".

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2021-03-03T17:54:01+01:00
https://militarywife.journalintime.com/Le-jour-du-commencement Le jour du commencement. Suz était à la maison pour interroger ma mère sur son passé, pour son mémoire d'étude. C'était un jeudi banal, le 23 novembre 2018 pour être exacte. Il était convenu qu'elle fasse son interview et qu'elle rentre chez elle directement après, dans son studio au centre ville. Elle et moi n'étions pas extrêmement proche, c'était l'ex d'un ancien ami à moi, nous avons pas souvent partagé des soirées. Mais ce jour là, sous la douche, j'avais envie de sortir, d'aller faire la fête. Ignorant la fatigue qui s'en suivrait le lendemain, j'avais envie de revivre les soirées que je Suz était à la maison pour interroger ma mère sur son passé, pour son mémoire d’étude. C’était un jeudi banal, le 23 novembre 2018 pour être exacte.
Il était convenu qu’elle fasse son interview et qu’elle rentre chez elle directement après, dans son studio au centre ville.

Elle et moi n’étions pas extrêmement proche, c’était l’ex d’un ancien ami à moi, nous avons pas souvent partagé des soirées.
Mais ce jour là, sous la douche, j’avais envie de sortir, d’aller faire la fête. Ignorant la fatigue qui s’en suivrait le lendemain, j’avais envie de revivre les soirées que je faisais des mois en arrière. Je lui ai donc proposé, de sortir faire la fête, sans penser un instant à galocher où coucher avec un mec, je voulais juste profiter d’une soirée avec une copine.

C’est donc comme cela que nous avons pris le bus pour aller à ce que je pourrais appeler mon QG de l’époque.

Je crois qu’en rentrant dans le bar, je n’ai vu que lui. Un asiatique comme j’ai toujours aimé, face à 3 grands verres de picon, sur la haute table. Rien autour n’existait, il n’y avait que lui.
J’ai dit à Suz quelque chose comme c’est lui que je veux, je ne m’en souviens pas vraiment.

S’en est suivi une soirée alcoolisée, où je passais la plupart de mon temps à l’admirer dans l’ombre. Il était avec des amis à lui, partais parfois fumer, me faisant croire qu’il partait et que ma chance partait avec lui.
Suz n’arrêtait pas de me dire d’aller lui parler, parce que je savais que parfois, il me regardait aussi.

Je crois que c’est seulement à partir du moment où j’étais ivre, que je me suis mise à danser dos à lui, il s’approchait progressivement, c’était assez marrant quand j’y repense.
Ses premières paroles, je m’en rappellerai toute ma vie, une musique que j’appréciais moyennement a raisonné dans le bar, je me suis arrêtée de danser, et il a dit "Il faut danser s’amuser, il faut pas faire la tête".

Encore maintenant, j’ignore comment nous avons fini devant le bar, à discuter en enchaînant les cigarettes, à rigoler.
"Je suis soudeur chaudronnier".
Hm d’accord, j’ignorais à ce moment ce qu’était ce métier, mais qu’importe. Nous avons parlé de nos vie respectives, il me troublait beaucoup.

La voix de son collègue retentit encore dans ma tête "On est militaire".
Pour expliquer, il ne voulait pas dire son véritable au métier, car beaucoup de filles croient les militaires comme des "charots" sautant sur n’importe quoi.
Je pensais les militaires comme ça aussi pour être honnête, mais lui était différent.

Le bar a fermé ses portes, mais c’était impossible de terminer la soirée comme ça, j’ai supplié Suz de trouver une solution après avoir fini devant les portes close de la boîte de nuit.
La soirée a donc terminé à 4, chez elle.
Nous étions sur le toit tous les 2, à continuer de discuter.
La conversation était souple, marrante, sur le moment je pensais que cette histoire finirait par un coup d’un soir, comme tous les mecs rencontrés en soirée.
Nous nous sommes embrassés, une fois, puis deux, puis trois sûrement je ne les comptais plus.
Il n’avait pas de gestes déplacés il était très respectueux.
Il a pris ma brosse à dents pour se brosser les dents. Puis vers 4h30, ils ont décidé de rentrer au régiment.
Il était en mission Sentinelle, une OPIN, opération intérieur dans le langage, il était dans ma ville jusque 6 décembre.
A son départ nous avons échangés nos Facebook, mais pour moi c’était une certitude, les choses n’iraient pas plus loin et cette soirée ne serait plus qu’un lointain souvenir…

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2021-03-01T13:56:22+01:00
https://militarywife.journalintime.com/2-ans-et-3-mois 2 ans et 3 mois. C'est avec beaucoup d'émotions que je reviens sur JI, avec beaucoup de souvenirs, et une nouvelle identité. Je crois qu'à dernier mon écrit sur un ancien journal sûrement archivé, j'étais triste, perdue, et j'ignorais ce que ma vie deviendrait. Je reviens, presque 4 ans plus tard, changée, grandis, et d'autres adjectifs qui montrent ces changements. Il y a maintenant 2 ans et 3 mois, je rencontrais l'homme qui bouleversera ma vie et mon quotidien. "Jamais un militaire, où alors juste pour une nuit pour assouvir un fantasme", elle était bien drôle cette pensée quand j'y C’est avec beaucoup d’émotions que je reviens sur JI, avec beaucoup de souvenirs, et une nouvelle identité.

Je crois qu’à dernier mon écrit sur un ancien journal sûrement archivé, j’étais triste, perdue, et j’ignorais ce que ma vie deviendrait.

Je reviens, presque 4 ans plus tard, changée, grandis, et d’autres adjectifs qui montrent ces changements.

Il y a maintenant 2 ans et 3 mois, je rencontrais l’homme qui bouleversera ma vie et mon quotidien.
"Jamais un militaire, où alors juste pour une nuit pour assouvir un fantasme", elle était bien drôle cette pensée quand j’y repense.

Parce que l’armée fait désormais partie de mon quotidien, accompagnée de ses points positifs, et de ses points un peu moins positifs.
C’est donc aujourd’hui, que j’ai pris la décision de partager mon quotidien, mes rires et mes larmes.
Sûrement qu’écrire me fera mieux supporter les jours à venir, et les jours passés.

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2021-03-01T10:28:02+01:00